James Watson, prix Nobel pour la découverte de la structure en double hélice de l’ADN -un des scientifiques les plus importants du siècle- affirmait en 2007 être “fondamentalement pessimiste pour l’avenir de l’Afrique, car nos politiques d’aide se basent sur l’hypothèse suivant laquelle leur intelligence serait la même que celle des européens, alors qu’il est clairement démontré que ce n’est pas le cas”.
Dans un livre paru l’année suivante (Evitez les gens ennuyeux, James Watson, 2008) il ajoute “Il serait totalement surprenant voire impossible que des populations ayant évolué dans des milieux séparés durant des milliers d’années se retrouvent aujourd’hui avec des génotypes intellectuels semblables. Notre volonté idéologique de distribuer un pouvoir intellectuel identique à tous n’est pas suffisante pour qu’il en soit ainsi”.
Pour ceux qui connaissent la littérature scientifique sur la question, la première de ces affirmations est évidemment scientifiquement éclairée et indéniable. La seconde relève du bon sens scientifique. Ceux qui affirment le contraire sont soit ignorants des principes élémentaires de la biologie de l’évolution, on un agenda politique pour nier de cette façon l’importance de la race. Ou les deux.